Read this year
Emergency Skin
Great short novel playing on what exactly the "great men" bring to humanity and how hoarders do a lot of damages. Really liked the take and the exchange between the character and the narrator, totally advise it!
I'm Glad My Mom Died
I hate no idea who Jennette McCurdy was but you can’t stop yourself to be attracted by such a title! And I must say this memoir was really well written, it made me laugh, smile but also empathise a lot with Jennette life and the toxic relationship built by her mother. Between toxic family environment, eating disorders and the world of child actors, this book is a great insight from a life that happens out of control.
On Being Different: What It Means to Be a Homosexual
Written in 1970 (and it shows a bit), this text is brave for its age and shows a lot of what we have to go through growing up gay and how homophobia is still too present in our societies (even now) and commonly "accepted" (compared to racism that is frowned upon for example) in all class of the society. A great read nevertheless that shows the courage people had to show for things to move forward.
Demon Copperhead
I had a hard time getting in this book, but once I passed the 30% mark, I couldn’t stop anymore. It reminded me a lot about the movies made by the Dardenne brothers about social discrimination but also a lot about Oliver Twist (once I read the acknowledgment the inspiration was clearly stated). While this book could have been a really bleak transcription of the hurdles of an orphan having to live in the « redneck » states, it provides with glimpses of hope throughout the whole story and you get really invested in Damon’s life. It taught me a lot also about the so-called redneck lives, how they came to be and the injustices they had to face for decades (as well as opioids trials). This books succeeds at depicting a really hard upbringing while not making it a tearjerker, through a really resilient main character. Truly a great read!
La prochaine fois que tu mordras la poussière
J'hésite un peu sur ce premier roman de Panayotis Pascot. Si j'y ai trouvé de très beaux moments, il m'a aussi rendu l'être humain peut être un peu moins appréciable, alors qu'il me faisait comprendre d'autres un peu mieux, dans l'attitude compliquée face à l'acceptation de son homosexualité. Le rapport au père était très touchant, on comprend la difficulté de tisser un vrai lien entre les deux, un certain rapport à la masculinité qui empêche d'exprimer ce que l'on ressent et ce qu'on voudrait dire. Le roman est parsemé de très belles phrases, mais l'ensemble fait un peu fouilli. On passe un bon moment, mais assez fragmenté en soit.
Price
Le récit d’un été de fin d’adolescence et de passage à l’âge adulte. On comprend les poètes de vie qui s’en vont, les tragédies qui se nouent et l’évolution lente mais sûre du personnage principal. J’ai eu pas mal de mal à accrocher au début mais on finit par laisser le roman nous emmener dans ce bout de chemin que parcours Daniel.
Le Syndrome Magneto
Un essai très intéressant qui parle de notre fascination envers les méchants de la pop culture et tente d’expliquer les raisons de cet attachement. À part quelques égarements linguistiques, l’essai se trouve être extrêmement intéressant et vaut le détour pour son panorama de méchants si particuliers et l’impact sur nos psychés
Ces jours qui disparaissent
Un matin Lubin se réveille et réalise peu à peu qu’il n’a aucun souvenir de la journée d’avant, persuadé d’être lundi. Peu à peu il réalise qu’il partage son corps avec un autre…Cela faisait un petit temps que cette bande dessinée était dans ma wishlist et j’ai fini par craquer, je n’ai pas été déçu du tout. L’histoire est très bien maîtrisée, même si l’on reste avec ses questions, on ressent énormément d’émotion et d’empathie pour le personnage principal et le drame qu’il traverse. Le tout servi par un superbe trait bien maîtrisé, je recommande!
Ce que le jour doit à la nuit
Un magnifique roman d'amour, d'amitié, d'occasions manquées et d'entêtement sur fond de guerre d'Algérie, le tout de nouveau magnifiquement écrit. J'ai été touché par énormément de passage, enragé par d'autres mais vraiment conquis de bout en bout par ce récit et ce personnage principal pris en étau entre ses promesses et ses élans.
Pédés
« Aujourd'hui encore, chaque jour, on meurt d'être pédé en France et ailleurs dans le monde. »Il m'a fait du bien ce livre malgré ce sujet pesant. Parce qu'il évoque une forme de pédérité, parce qu'il parle de l'expérience d'être pédé dans toute sa complexité et ses particularités. Parce qu'il présente des vécus dans lesquels je me suis fortement retrouvé et qu'on a moins souvent l'occasion d'entendre, en toute sincérité et sans fioritures. Parce que aussi cela fait du bien de parler de ce que c'est d'être pédé.« Avec le temps, c'est devenu clair : quand on nous abuse, personne ne bronche. Quand on nous bute, silence radio. »« Je ne saurais pas dire précisément pourquoi, mais un jour queer a commencé à s'effriter, à perdre de sa force d'attraction sur moi. Trop dilué et diluant peut-être, trop récupéré et trop pinkwashé.Plus le temps passait surtout, plus les discours que j'entendais sur les miens me paraissaient à côté de la plaque, parfois carrément malhonnêtes, pavloviens, déconnectés de la réalité. »
Pierre-de-vie
J'ai trouvé l'univers de ce livre très intéressant, un monde assez unique où le temps ne s'écoule pas de la même façon selon où l'on se trouve, une magie qui imprègne tout avec une profondeur relative selon l'emplacement aussi, ... Pourtant je n'ai pas réussi à accrocher à l'histoire, trop pris dans du pathos à plusieurs moments, j'ai eu beaucoup de mal à suivre le fil conducteur et comprendre où le récit voulait en venir. La fin m'a fortement déçu, arrivant de manière assez étrange et mal construite, trop précipitée. Dommage car l'univers semblait vraiment intéressant.
Changer l'eau des fleurs
Un roman tout en douceur mais plein de surprises. On s'attache très vite au personnage de Violette qui arrive à faire sa vie malgré les nombreuses embûches et à continuer à trouver du plaisir dans son quotidien atypique. Les pages filent à toute vitesse grâce à cette narratrice chaleureuse et courageuse, et l'on finit par refermer ce livre en s'essuyant les quelques larmes qu'il nous a fait verser, mais sur un beau sourire.
Nous sommes l'étincelle
Je ne sais pas trop comment ce livre a atterri dans ma pile à lire et c'est dans mon grand combat pour la faire diminuer que je m'y suis attaqué plus que par intérêt pour son résumé. Je m'attendais à une gentille utopie de fumeur de chanvre et j'ai été absolument surpris par la force du récit, sa beauté et cette galerie unique de personnages. Un roman d'anticipation assez unique qui ne verse pas dans l'angélisme béat et qu'on a énormément de mal à lâcher.
Le Dieu oiseau
Wow une belle claque qui nous emmène à la découverte d'une culture insulaire cannibale. Entre mysticisme et symbolique rappelant les aztèques, j'ai vraiment eu du mal à lâcher ce roman. J'ai de plus été très souvent surpris par la tournure que prenaient les événements, un récit vraiment plein d'inattendus.
Célestine: Roman
Extrêmement bien écrit j'ai lu ce roman quasiment d'une traite en m'interrogeant constamment sur le dénouement vers lequel il s'acheminait. Une très belle découverte!
L'Arabe du Futur 2
Je vais poser cette critique au niveau du premier tome, après avoir terminé les six car pour moi il s'agit vraiment d'une oeuvre dans son entiereté. L'arabe du futur nous raconte l'enfance de Riad Sattouf, entre France et pays arabes, brinquebalés par son père en quête de gloire et de reconnaissance. On y voit la vie dans ces différents pays à des moments charnières assez importants à travers les yeux d'un enfant grandissant.Le style graphique est assez unique, l'auteur utilisant les couleurs pour différencier les endroits traversés. La narration est intéressante, car à travers les yeux d'un enfant on apprend beaucoup, on le voit grandir, se développer s'interroger. La bande dessinée n'hésite pas à montrer le réel avec par exemple des passages montrant un antisémitisme très fort inculqué dès la prime jeunesse, ainsi qu'une omniprésence assez écrasante de la religion qui, peu présente au début, finit par s'insinuer dans la vie de cette famille et tout détruire. L'auteur n'hésite pas à cingler aussi le racisme ordinaire en France, les petites moqueries du quotidien, ... sans jamais en faire une source d'apitoiement. J'ai vraiment adoré ces 6 tomes que j'ai lu d'une traite tellement ils sont denses et fourmillent d'histoires et de détails. En refermant le sixième j'ai enfin compris tout l'engouement qu'il y avait autour de cette oeuvre qui le mérite amplement!
LoveStar
Malgré un début extrêmement prometteur qui m'a beaucoup rappelé certains romans de Barjavel, Lovestar s'enfonce malheureusement dans son propre récit et rate totalement sa fin jusqu'à en devenir incompréhensible. Vraiment dommage car j'ai trouvé le livre génial la première moitié.
La maison des feuilles
J'avais cet énorme livre depuis un petit bout de temps, assez attiré par le concept de livre-objet à plusieurs niveaux, j'ai enfin pris le temps de m'y attaquer et j'ai vraiment apprécié. Le récit principal est centré sur une étude en “pastiche universitaire” d'un film n'ayant jamais existé, racontant une maison où apparaissent des nouvelles pièces de plus en plus étrange. L'horreur, l'anxiété grandissante et la peur sont très bien maitrisées en filigrane de l'étude et c'est au final cette partie qui est tout le coeur du livre et le plus intéressant.Le pastiche universitaire ridiculise les analyses littéraires multiples qui sur-interprètent les choses et versent dans le ton docte inutile. La pastiche est subtile mais très intéressante dans la manière dont elle est construite et menée.Enfin, la troisième partie du récit est celle à laquelle j'ai le moins accroché, l'histoire de Johnny Errand qui a reconstitué le manuscrit, et raconte sa vie entre délire, alcool et sexe. Le tout finement lié au récit principal mais trop peu pour y trouver un réel intérêt, j'ai fini par lire ces passages en diagonale.
De Sel et de fumée
J'ai eu un peu de mal avec ce roman. Si l'histoire d'amour peut être touchante et qu'on y trouve de très belles phrases il souffre pour moi de “trop” de belles phrases et de tournures allant chercher le style au delà de la forme et de l'émotion. Le style de l'auteur a fini par peu à peu me désinteresser de cette histoire d'amour éclatée en morceaux malgré sa beauté.
Le Livre du rire et de l'oubli
J'avais beaucoup aimé La valse aux adieux et L'insoutenable légereté de l'être, j'ai par contre eu beaucoup de mal avec ce livre. On y croise une série de personnages, mêlant vécu de l'auteur et fiction, faits historiques et vies personnelles dans un ensemble assez chaotique. Je n'y ai pas trouvé la magie habituelle, tournant chaque page en espérant qu'elle survienne, en vain.
Vestiaire de l'enfance
Lu d'une traite en une soirée, Vestiaire de l'Enfance est un récit étrange. Un homme perdu dans une ville sans identité suit une jeune fille qui semble lui rappeler quelqu'un sans qu'il n'arrive vraiment à mettre le doigt sur qui.Le récit suit le narrateur pendant quelques jours, ses interrogations, ses tranches de vie, sa tentative d'échapper à la vie “d'avant”. On n'apprend au final que très peu d'éléments, assistant simplement à cette tranche de vie et ces interrogations, mais d'une manière extrêmement prenante et intrigante.
L’ Intelligence artificielle ou l’Enjeu du siècle: Anatomie d’un antihumanisme radical
J'ai vraiment eu du mal avec cet essai. La première partie tenant plus du fantasme que d'une connaissance réelle de l'état des lieux en ce qui concerne l'intelligence artificielle, la seconde est constituée au final d'une grande diatribe marxiste où l'on perd un peu le contact avec ce qui est sensé être le sujet principal (s'attaquant au passage aux marottes de l'auteur). La troisième partie concernant les outils de la lutte finit par être la seule vraiment proche du sujet et du terrain et assez intéressante. Mais de mon point de vue on est plus dans un délire de philosophe très détaché du réel qu'autre chose, et au final apportant très peu par rapport aux réels enjeux de l'intelligence artificielle et de ses évolutions à venir.
Lot
Un ensemble d'histoires assez courtes sur la vie au sein d'un lotissement afro-américain et le fait de grandir en se découvrant homosexuel. Aucun misérabilisme, juste le réel dans toute sa diversité. J'ai beaucoup aimé la galerie de personnages que l'on croise, les vies qui se nouent et se dénouent ainsi que le regard de l'auteur sur ces moments de vie assez unique. Certains passages sont durs à suivre car écrits comme un flux de pensée, mais dans l'ensemble j'ai assez aimé ce recueil.–A collection of fairly short stories about life in an African-American lot and growing up discovering oneself as a gay man. No miserabilism, just reality in all its diversity. I really liked the gallery of characters that we meet, the lives that are tied up and untied as well as the author's view of these unique moments in life. Some parts are hard to follow because they are written as a flow of thoughts, but overall I enjoyed this collection.
Jurassic Park
Je me suis enfin attaqué à un Crichton après des années à ce que des amis me le recommandent! J'ai été très surpris par Jurassic Park, qui est beaucoup beaaaucoup plus violent que ce que le film laissait voir, beaucoup plus sombre et nihiliste aussi sur certains points. J'ai trouvé que le livre donnait au final une leçon encore plus avisée sur les dangers de jouer avec des choses qui nous dépassent et dont nous ne comprenons pas exactement la portée.Un seul reproche à ce livre à mes yeux, c'est un début extrêmement long, on prend une bonne moitiée du livre avant d'arriver au parc, ce qui me rendait assez impatient. Mais au final j'ai dévoré l'autre moitié à pleine vitesse donc pas de regret!
Before the coffee gets cold
Read for our workplace book club of June (I'm a bit early). Based on a simple idea (being able to go back in time but inside a very strict set of rules quite different from usual), in a very small café setting, the author is able to draw several beautiful stories of the people going around, their lives, their wins and losses. It gives a big time for reflection and introspection and made me shed some tears.“The first rule was: The only people you can meet while in the past are those who have visited the cafe. This would usually defeat the purpose of going back. Another rule was: There is nothing you can do while in the past that will change the present.”
Wicked
Venant de voir la musical j'avais absolument envie de découvrir le roman qui lui a donné naissance (et qui prenait la poussière sur mon étagère depuis quelques années ahem).Je savais que Wicked était beaucoup plus sombre que Le Magicien d'Oz et que la musical restait elle aussi “grand public”. J'avoue que je ne m'attendais pas à autant de noirceur. Le règne du magicien est une représentation parfaite d'un régime fasciste où le racisme se fait de plus en plus présent, accepté peu à peu par tout le monde sans broncher (pour ne pas trop “déranger”). Le livre démontre aussi les ravages de l'époque car même dans les contrées où le fascisme ne règne pas il montre son influence sur les mentalités et la façon dont il contamine et fait germer ses préjugés de manière insidieuse.Elphaba est beaucoup plus torturée et incertaine, prise dans de grandes considérations ontologiques sur la nature du bien et du mal. Au final la magie est peu présente, utilisée par petites touches et beaucoup des éléments expliqués dans la musical ne trouvent pas d'explications dans le récit, livrés tels quels, ce qui a tendance à laisser un peu sur sa faim.Je pense que c'est cela qui me fait hésiter entre 3 et 4 étoiles. Bien que l'histoire soit très intéressante et nous fait découvrir une très sombre facette du pays d'Oz, elle s'avère extrêmement complexe et dense, s'égarant parfois dans de longs passages délirants assez difficiles à appréhender.J'ai apprécié que les personnages ne soient pas manichéens, plein de questionnements, de doutes, de pensées et d'agissements contradictoires. Malheureusement l'ensemble laisse vraiment l'impression d'une énorme pelote d'intrigues extrêmement dure à démêler et à suivre.Il reste plusieurs livres dans la série, je pense prendre le temps de digérer celui ci avant de décider si je continue ou pas!“Quand l'époque est un creuset, quand l'air vibre de violence, les victimes sont ceux qui restent le plus eux-mêmes.”
Remarkably Bright Creatures
Read for the work book club of April!A nice discovery with a strange start. I loved how each chapters changed the point of view to one of the characters while moving the story forward. Also loved how the octopus saw the world from his limited window and its observations about our human behavior. In the end it was a very beautiful story with touching characters and I must admit I cried a bit in the end even if I knew (partially) what was coming.
Royaume de vent et de colères
Un roman assez court mélangeant l'histoire (la République de Marseille que je ne connaissais absolument pas) et la fantasy (de manière très légère presque invisible). On découvre des personnages assez uniques ayant déjà un fort passé et tentant de se reconstruire une vie au delà de leur histoire. J'ai beaucoup aimé l'histoire qui se lit d'une traite et la prose de l'auteur qui est extrêmement fluide. Les chapitres sont très courts et permettent une alternance d'histoires très intéressante.
L'Enfant d'octobre
Je ne connaissais pas bien l'affaire du petit Grégory. Grandit en Belgique, encore jeune pendant les faits et plus marqué par l'affaire Dutroux, c'est une affaire dont je n'avais qu'une très vague connaissance et donc une première rencontre.J'ai pu découvrir à travers ce livre les errements de la justice, le questionnement, les colères et ressentiments des différentes personnes tournoyant autour de l'affaire. Son horreur aussi à l'état pur et ce mystère jamais éclairci narré de manière très fluide. On y alterne le déroulement de l'enquête et des passages où la mère du petit Grégory s'exprime et se livre, dans toute sa peine déchirante.Pourquoi 3 étoiles uniquement? Parce que j'ai ressenti une sorte de culpabilité de voyeur. La douleur de ces personnes ne leur appartient qu'à elles et si et seulement si elles ont envie de l'exprimer. J'ai donc ressenti un fort malaise à voir un écrivain prolifique s'emparer de cette enquête, même avec un récit fort emprunt de respect. Cette affaire semble avoir mis à nue une communauté toute entière pendant des décennies, ce livre n'est au final qu'une pierre de plus dans l'acharnement médiatique autour de ces pauvres gens. Même si ce livre m'a permis de comprendre enfin cette affaire, je me suis au final senti assez sale de creuser ainsi la vie de ces inconnus déjà assez marqués par ce drame.
Why the West Rules-for Now: The Patterns of History & What They Reveal About the Future
Advised by a friend some years ago, it took me quite some time to get through this giant book, but it was totally worth it. This book explores the possible reasons that made our world look like it is right now and gives a clear and interesting explanation on why the West rules, disregarding the early lock-in theory in favor of geographic influence and climate changes. It's a wonderful read that will take you from 9000 BC to the present day step by step, explaining the ebbs and flows of history and the evolution of our societies throughout the ages. It taught me quite a lot and made me reframe how I saw the world and history, giving me a macro view instead of the history we are often taught of “great men”.If you have a knack for History, I recommend this book a hundred times as it will give you quite a perspective on our lives and about what's to probably come.
Château de sable
J'avais été très intrigué par le film de Night Shyamalan et il m'avait envie de plonger dans la bande dessinée originale. J'avais trouvé que le film n'avait pas sû s'arrêter à temps alors que cette BD se conclut parfaitement. Le récit est poignant, bouleversant avec très peu de mots parfois et le dessin tout en noir et blanc et extrêmement porté sur les expressions est magnifique. Ca remue, ça agite, c'est magnifique.
Tender Is the Flesh
Following the spread of a virus that makes animal meat deahtly to humans, society turns to produce “special meat”, humans engineered to be eaten. Tender is the Flesh takes you to the frightening daily life of the “meat hunter” of a processing plant, charged with contracts, meat quality etc. The story starts slow but becomes more and more frightening as the pages go and you're unable to let it go until the very end. It left me a deep mark and brought me quite a lot of things to think about.
Dominium Mundi - Livre I
J'avais tenté une première fois de lire ce livre mais je n'avais pas accroché, la seconde fut la bonne et je n'ai plus été capable de le lâcher. L'histoire, une croisade croisée à la science fiction, les personnages assez intéressants et l'univers vraiment unique donnent un récit assez génial qui tient en haleine et rends extrêmement curieux. Après ce premier volume conséquent je suis impatient de découvrir la suite de cette aventure sur une autre planète...
Contre le développement personnel
Assez déçu de ce livre qui tient plus du pamphlet colérique que d'une vraie analyse (pourtant nécessaire) de tout ce qui ne va pas avec le flot de livres de développement personnel. L'auteur s'égare à de nombreux moments, faisant des parallèles ayant peu de rapport avec le sujet en ne prenant pas la peine d'expliquer les liens qu'il tisse. Dans un mode extrêmement français, tout est de la faute du “néo-libéralisme” et/ou pouvait être résolu par Marx, j'avoue commencer à être fatigué de cette analyse au final peu profonde et qui ne permet au final peu d'avancer.Tristement la conclusion vient rattraper beaucoup du livre en interrogeant réellement sur le formatage des pensées et l'injonction au bien être, mais après un brûlot d'une centaine de page on perd un peu l'intérêt.
De purs hommes
Cela a été vraiment très dur de lire ce roman. Les première pages sont emplies d'énormément d'homophobie et de violence, sous couvert de “culture” ou de “religion”. Brutal pour amener le récit, sans doute nécessaire et ne masquant pas les choses, mais qui provoque quand même un très gros malaise.Le cheminement de pensée du narrateur met aussi énormément de temps avant de réaliser sa propre homophobie, utilisant les excuses usuelles: origine culturelle, homosexualité “importée par l'homme blanc” qui n'existait pas avant, paravent de la religion, ... Peu à peu ces différents arguments sont déconstruits pour réaliser que les homosexuels sont des hommes comme les autres, et que le fait qu'ils subissent la violence d'autres êtres humains démontre qu'ils sont encore plus hommes qu'autrui.(On notera que pas mal de fois l'homophobie semble épargner les lesbiennes, car elles sont vues comme un objet d'excitation...)L'évolution de pensée met du temps et est très complexe, la fin m'a paru un peu abrupte et dur à suivre. On comprend à quel point l'homophobie peut devenir une obsession absolue pour certains et que la moindre rumeur devient un risque pour la vie de tout en chacun.
Un instant d'abandon
Encore un Besson, pas le meilleur même si j'y ai retrouvé de très beaux moments. J'ai trouvé l'histoire au final très dépareillée et par certains moments inutile. On a envie de continuer bien sûr pour comprendre ce qui s'est produit, ce qui a mené à tout cela, mais je me suis moins senti emporté que dans d'autres de ses romans.«Je n'ai pas d'âge. Les années ont passé, je les ai perdues. Si je ne devais compter que les années heureuses, je serais encore un enfant.»
Le guerrier de porcelaine
Nouveau coup de cœur pour ce livre de Mathias Malzieu qui aura encore réussi à me faire verser des larmes. Le guerrier de porcelaine raconte une tranche de vie de son père, caché en Alsace Lorraine chez sa grand mère durant la seconde guerre mondiale. On y découvre un petit monde rempli de poésie et de questionnements d'un enfant dépassé par tout ce qui lui arrive. C'est touchant, sucré mais souvent un peu amer. « Un alchimiste émotionnel, voilà ce que tu dois devenir. Tu n'as pas d'autre choix que d'apprendre à être heureux de nouveau.»
We Are All Completely Beside Ourselves
We are all completely beside ourselves tells the story of a peculiar family and their troubles seen through the eyes of the little sister Rosemary, telling us about her family, her brother that went away and her sister that suddenly disappeared, breaking the family in pieces.Through her eyes and memories we go around time in a messy way, just like we remember ourselves. Bit by bit we uncover an unique family and every chapter brings another surprise. While at first the family looks quite dysfunctional, you begin to realise that the way they act and behave might be quite understandable.I loved reading this book, every single person in it is quite unique in its own way and lovable.
Atomic Habits: An Easy & Proven Way to Build Good Habits & Break Bad Ones
Un énième livre sur le développement des habitudes, mais qui malheureusement pêche justement en étant l'énième. Je m'attendais à un vrai découpage plus orienté outil, peut être à de l'aide à la mise en place de la méthode Kaizen ou autre, mais finalement ce livre n'apporte pas grand chose de vraiment neuf dans le développement des habitudes etc. On revient sur les même tropes : se rendre “accountable”, bien doser la difficulté, respecter les répétitions etc. De plus le livre parait extrêmement long pour le sujet qu'il traite pour au final peu d'intérêt. Dommage, il avait pourtant un bon potentiel.